Il en reste encore... je vous en mets un peu plus ?

Quand l'équipe a bien travaillé au rangement du campement en matinée, le chef nous autorise à reprendre les fouilles en après-midi.
C'est notre carotte.

Il reste tellement de recoins non explorés !
On s'active à descendre les banquettes qui séparent ou bordent les surfaces CG4 et CG7.
Mais on sait déjà qu'il en restera, du nonosse des temps jadis, pour l'an prochain.
Nous ne sommes pas arrivés partout ( et loin de là dans cette zone) sur le haut de la couche d'argile verte (en profondeur), qui signe la frontière entre le dépôt fossilifère et la strate azoïque.

Il reste toujours quelques fossiles pour les chanceux de dernière minute.

A côté de cette brosse à dent trés 21ème siècle, une ratiche de sauropode d'un autre âge.

En haut, la tente prépa n'est toujours pas démontée. De toute façon elle restera, comme chaque année et jusqu'à la dernière seconde, opérationnelle.

C'est pas le boulot qui manque.

On veut faire durer ce moment,

s'en repaitre jusqu'au bout,
se dire que ce n'est pas terminé.

Un mois ça passe si vite.

En regard de ces millions d'années qui gisent dans ces barquettes, emballées dans ces caisses, ça fait froid dans le dos.

Dans ces caisses, le produit de nos fouilles.

Et le rituel du soir.
Chaque jour moins de monde et plus de chips.

Des apéros improbables.

A suivre...