Avec deux interviews (à partir de la 9ème minute environ) sur le site d'Angeac
! Jean Goedert et Laure Rozada reviennent sur les découvertes des campagnes précédentes en les mettant en perspective avec celles de cet été.
A Angeac-Charente, les coprolithes, (cacas fossiles) se ramassent à la pelle.
Années après années, se sont plusieurs caisses d'étrons pétrifiés qui s'accumulent dans les réserves du musée d'Angoulême.
Ces restes fossiles, qui souvent enferment des microrestes de petits animaux, sont bien entendu étudiés par nos collègues coprolithologues. Ainsi nous pouvons mieux connaître le régime alimentaire de la faune charentaise mésozoïque.
Mais là, cette jolie accumulation de... merdes va être préservée pour son intérêt taphonomique et muséographique.
Si certains en doutaient encore, ces latrines antédiluviennes prouvent une fois de plus que le site d'Angeac-Charente était bien un lieu de vie et pas seulement un charnier !
Il n'est pas impossible que cette jolie pièce soit montrée à la grande exposition sur la (les) Charente(s) au temps des dinosaure.
Vous pourrez trés certainement admirer ces crottes au printemps prochain et pendant 6 mois, au Musée d'Angoulême ! Qu'on se le dise !
Revoir ci dessous
(cliquer sur le visuel pour le post du 31 juillet dernier)
Pour réaliser une publication scientifique, rien de mieux que de faire un long voyage à l'autre bout du monde pour se documenter et vérifier ses hypothèses de travail.
Aussi en avons-nous profité, lors de notre séjour nippon pour prendre rendez-vous avec un ichthyologue japonais. Deux spécimens ont été sortis de leurs tiroirs et ont pu être étudiés sur place et pris en photos sous toutes les coutures.
Trés étonnante cette convergence évolutive entre le crâne de ces poissons anguilliformes actuels et notre théropode piscivore à voile du mésozoïque.
Vullo, R., Allain, R., Cavin, L., 2016. Convergent evolution of jaws between spinosaurid dinosaurs and pike conger eels. Acta Palaeontologia Polonica 61. http://dx.doi.org/10.4202/app.00284.2016