Romain Pintore1,2*, Raphaël Cornette3, Alexandra Houssaye1, Ronan Allain4
1UMR 7179, Mécanismes Adaptatifs et Évolution (MECADEV), Muséum National
d'Histoire Naturelle, CNRS, Paris, France; 2Laboratoire Structure et Mouvement,
Département des sciences biomédicales comparées, Royal Veterinary College, Hatfield,
Royaume-Uni; 3UMR 7205, Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité
(ISYEB), Muséum National d'Histoire Naturelle, CNRS, Sorbonne Université, EPHE,
UA, Paris, France, Paris, France ; 4UMR 7207, Centre de Recherche en Paléontologie
- Paris (CR2P), Muséum National d'Histoire Naturelle, CNRS, Sorbonne Université,
Paris, France
LIEN POUR LA PUBLICATION IN eLife:
Pintore et al. eLife 2023;12:e83413.
Bon. Les p'tits amis... vu que je vais pas m'amuser à vous traduire tout l'article de Romain et que je viens déjà de réaliser un dessin pour illustrer le propos, je vais laisser GOOGLE TRAD réaliser en IA approximative la dite traduction. (Bon... j'ai quand même rectifié l'IA merdique avec mes petites notions d'anglais.)
Le gribouillage m'a pris une bonne partie de la journée d'hier, mine de rien,
Enjoy.
ABSTRACT
Le dimorphisme sexuel est difficile à détecter parmi les fossiles en raison d'un manque de données statistiques.
Le lagerstatte d'Angeac-Charente (France) représente un « instantané » remarquable d'un écosystème berriasien (Crétacé inférieur) et offre une opportunité unique d'étudier les variations parmi un troupeau d'au moins 61 ornithomimosaures contemporains. Ici, nous avons enquêté sur la variation des membres postérieurs, à travers les spécimens du troupeau les mieux conservés grâce à la géométrie 3D, la morphométrie et la modélisation des mélanges gaussiens.
Nos résultats sont basés sur des informations complètes et fragmentaires.
Les fémurs ont mis en évidence un dimorphisme caractérisé par des variations de la courbure diaphysaire et de la partie distale, ainsi que de la largeur de l'épiphyse. Étant donné que les mêmes caractéristiques varient entre les sexes chez les dinosaures aviaires modernes, crocodiliens, et amniotes plus lointains, nous avons attribué cette variation bimodale au dimorphisme sexuel sur la base de l'approche de parenthèse phylogénétique existante. Documenter le dimorphisme sexuel chez dinosaures fossiles permet une meilleure caractérisation et comptabilisation des variations intraspécifiques, ce qui est particulièrement pertinent pour répondre aux questions taxonomiques et écologiques en cours relatifs à l'évolution des dinosaures.
Évaluation de l'éditeur
Cette contribution importante offre une analyse factuelle du sujet difficile de la sexualité et le dimorphisme chez les dinosaures. Contrairement aux contributions précédemment publiées, qui sont ambiguës, cet article, basé sur 61 fossiles d'ornithomimosaures, présente des arguments avérés en faveur de différences mesurables entre les individus masculins et féminins. Il convient de noter en particulier l'utilisation des statistiques présentées, (force majeure de ce manuscrit), qui distingue cette étude des tentatives précédentes à aborder cette question. Les changements morphologiques sont soigneusement analysés et placés dans un tableau comparatif plus large.
Les conclusions de cet article permettent des comparaisons intéressantes entre les dinosaures et les groupes existants (par exemple, les crocodiliens, les oiseaux, les mammifères). Ainsi, ce manuscrit s'intéressera à un public diversifié, y compris les paléontologues, les biologistes, les zoologistes et les spécialistes de l'évolution.
Allez, les p'tits amis... on retrouvera Romain Pintore, les Mimos et toute l'équipe aux alentours du 10 juillet pour une nouvelle campagne (14 ème) de fouilles sur le terrain d'Angeac-Charente.
A suivre.