Un autre petit matin à Angeac-Charente.
Tant pis si on débâche déjà certaines structures...
les fouilleurs continuent sans relâche.
Même à détourer des amas de bois fossiles qui sont amenés à disparaitre au contact de l'air.
Pour vivre ces moments jusqu'au bout.
Et quand on part de ça...
pour en arriver à ça:
c'est qu'on a Severin sous la main, l'expert en lentilles fossilifères qui nous dégotte souvent des microrestes à l'oeil nu.
Là, dans cette lentille trés bien travaillée, entre les coprolithes (verts) et les esquilles diverses (jaunes) il peut repérer un aiguillon de requin d'eau douce, type hybodonte (rose) en un clin d'oeil.
Limite archéologue ce paléontologue !
Technique complètement opposée:
Minipelle mécanique, pioche et bêche pour dégrossir.
Marteau et bourrin
Marteau et bourrin
le Grand Taupier se donne toujours à fond. Toujours égal.
Et la plupart du temps (même si ça en prend beaucoup), Thierry tombe sur du gros...
Pas toujours identifiable tout de suite.
Mais ces amas d'os fossiles sont prometteurs.
Et, en fin d'aprés midi...
les traditionnelles blagues de chantier.
Bon, ce que ces jeunes fouilleurs ne savent pas encore c'est que dessous, un mètre plus bas, il y a une ENORME vertèbre de sauropode.
A suivre !
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