Jeudi 13 juillet
Matinée tranquille.
Les parasols poussent comme des champignons.
Ça y est ça commence à crachouiller un peu.
C'est qu'il faut être à la hauteur de la légende du site !
Pas encore déterminable. Côte scalpée ? Chevron ? Extrémité d'os long arasée ?
Et de quelle espèce... ?
Ici par contre on en est sûr.
Il s'agit d'une vertèbre de croco.
Il s'agit d'une vertèbre de croco.
Avec au fond en bout de la brosse à dent un morceau d'os de sauropode
Enjoy, comme ils disent.
Rubalise pour protéger la trace de pas découverte hier.
MIAM.
CAFé
CAFé
Et c'est r'parti.
14H30
Les visiteurs s'agglutinent déjà aux grilles.
Avides, les chanceux, d'être aux premières loges pour suivre en direct les paléo-infos d'Angeac !
Quelle aubaine en effet de pouvoir admirer "in live" les fossiles qui remontent dans la station de lavage.
C'est vrai qu'elle est parfaite ... on dirait une fausse.
Et là, en bas à droite, peut-être des gastrolithes.
Oui, là... les deux pitits cailloux.
Les Mimos, très certainement lithophages, les avalaient afin de broyer les aliments et permettre une bonne digestion.
Un peu comme le font nos piafs contemporains.
Au milieu de la paume de Doumé: un bout de plastron de tortue et au bout du doigt un truc... un mini bout d'ostéoderme ou je ne sais quoi.
Mais ce sont ces possibles gastrolithes qui nous intéressent ici. Même s'il sera difficile de le prouver formellement.
Sur le terrain, bien sûr, la plupart des fossiles reste en place jusqu'à leur spatialisation et leur côtation.
Même en zone pirate !
Certaines pièces découvertes ce matin prennent un peu plus de sens une fois dégagées.
Extrémité proximale de côte.
Mais l'espèce reste à identifier... on veut pas dire trop de bêtises.
Là on en est sûr, on est en face d'un morceau de crâne de Goniopholis.
On est dans le coin croco, c'est logique.
Le tronc continue toujours, des deux côtés.
Déjà 6 mètres et on n'en voit pas encore le bout.
Pour rappel le plus grand tronc d'arbre (Cheirolepidiaceae) du site atteignait 10 mètres.
Déjà 6 mètres et on n'en voit pas encore le bout.
Pour rappel le plus grand tronc d'arbre (Cheirolepidiaceae) du site atteignait 10 mètres.
Il nous faut l'humidifier continuellement afin de le préserver.
Gavé de pyrite.
Un moulage est prévu.
Bill est sur le coup.
À suivre !
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