Les cagoinces du chef et le retour de la forêt engloutie

Hin hin hin...
On a la scoumoune ou on l'a pas.

Ça dépend des moments.

Oh ! Du caca fossile.

Chic alors.

Nous voilà donc dans la fosse d'aisance.

C'est aussi ça être chef, savoir se mettre au niveau du reste de l'équipe.

Ne pas prendre la grosse tête.

On plaisante, on plaisante mais sur cette surface on découvre des restes de bois fossiles gigantesques et en grand nombre !

Le retour de "La forêt engloutie"

C'est la classe.

Comme on le dit chaque année, ce site à dinosaures est tout d'abord un site à bois.

Le théodolite tourne rond et spatialise les découvertes.

Chaque jour son lot de fossiles remarquable ( "en place !" ) rejoint l'inventaire général dans le cahier des fouilles.

Une fois côtés, ils partent à la station de lavage 

puis au musée d'Angoulême pour y être préparés,  conservés et étudiés.

Qu'avons-nous là ?

Un post orbitaire de tortue pleurosternon.
De quoi ravir Renaud Bourgeais notre spécialiste es-tortues.

Et là ?

Un bout de crâne de croc.

Joli !

En parlant de croc :

Ce moulage ira rejoindre la possible muséographie du (im)probable musée des dinosaures de Charente.
Encore faudrait-il que nos élus y croient ... enfin, que la politique suive quoi.
 La Charente serait-elle molle du genou ? On se demande si on a bien saisi ce que ce site représente en Europe et à l'international. Préfèrera-t-on ici investir dans un futur parc d'attraction BD dont on sait qu'il faudrait des centaines de milliers de touristes chaque année (et hors festival) pour le faire fonctionner à l'équilibre ?

D'autres pays, "beaucoup moins bien lotis" que la France nous envient notre patrimoine mésozoïque et préhistorique... un trésor. Et certains d'entre eux n'hésitent pas de leur côté à mettre le paquet pour construire des musées autour de leurs trois bouts d'os découverts. 

Mais on n'a pas encore dit notre dernier mot.

À suivre.