lundi 5 août 2019

Plâtrage du Grand fémur

 (retour au 31 juillet et 1er Août)


Sous le regard des caméras de France 5 qui tourne un grand documentaire sur les nouveaux dinosaures, le jour est venu... le jour du Grand Plâtrage.
Il est temps de préparer le fossile pour son extraction, 140 millions d'années après le décès de son propriétaire.

L'occasion de voir une dernière fois la cuisse squelettique de Pépé. In situ.

Il faut d'abord éliminer un maximum d'argile tout autour, sans fragiliser l'os.
Réduire le poids général de ce qui va être extrait.






VIDEO:



L'équipe de tournage n'en perd pas une miette... eux qui étaient venus pour les ornithomimosaures... flute alors. Impossible de faire l'impasse sur ce Grand fémur de sauropode qui fait le buzz en ce moment avec son tour du monde médiatique.




On tri, on sépare bien la filasse végétale. Il faut qu'elle soit bien aérée.




On passe de l'argile dans les zones potentiellement fragiles du contour de l'os.
On s'assure de la dimension des tubulures qui vont solidifier, rigidifier et sécuriser la future coque de plâtre.




Puis le fémur est recouvert de bandes de Sopalain.
Pour éviter le contact du plâtre avec la surface fossile.




Et c'est parti !
Ni trop liquide, ni trop pâteux... juste comme il faut.
La filasse structure la coque.




C'est beaucoup plus économique que de faire tout ça avec des bandelettes préplâtrées.




Mais ça nécessite du savoir faire.
Et... pas le temps de réfléchir. C'est du plâtre à prise trés rapide.




Et hop... ça n'a pas mis plus de trente minutes.




On y est.
La momie est prête.




VIDEO:




Puis une fois sec... 




on sous cave le sarcophage.




Des barres métalliques sont passées sous le fossile plâtré (dans les trois petits tunnels) pour le retourner  

...

Il faut enlever le sédiment encaissant pour 
découvrir enfin la face cachée du fossile de l'année. 




VIDEO:




Il n'y aura plus qu'à sortir le jambon du site.




Heureusement, nous avons les frères Audoin et tous les carriers pour nous aider à la manoeuvre.




Sans les engins et les bonnes volontés... ouille.
Merci une fois de plus à nos généreux mécènes !


A suivre.



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