mardi 9 août 2022

Paléo-chansons de Pierre et Samira Gruel ( Paroles )




Entre toutes les ritournelles et paléochansons de notre Grande Bacchante Catherine Duval, celles de "Radio-Angeac" et à présent celles, ci dessous, réalisées par Pierre, Samira and family, nous avons maintenant un répertoire riche en paléobêtises pour animer nos soirées !

A quand un vidéo clip ?








Gravons ici pour mémoire les paroles des chansons.
De quoi s'entrainer pour l'an prochain.



Pour la mise en bouche, la petite Inès nous a concocté un poème à chanter:











La Charente 

(sur la mélodie de « La bohème » de Charles Aznavour)

Je vous parle d’un temps
Que les hominidés
Ne peuvent pas connaître.
Angeac en ce temps là
Parsemé de cycas,
Les pieds dans les marais
Entourés de fougères
Et de grands conifères
Prospères au Crétacé,
Voyait les sauropodes
Ecraser sous leurs pieds
Les frêles lycopodes.
 
La Charente (x2)
Y’a cent quarante millions d’années.
La Charente (x2)
C’était pendant le Crétacé.
 
Dans ce vivier grouillant
Vivaient nonchalamment
Des tortues, des crocos
Pataugeant ça et là
Et croquant pourquoi pas
Quelqu’imprudents dinos
Qui par centaines migraient
A travers les marais
Formant des colonies.
Turiasaures, stégosaures,
Et les sveltes et habiles
Ornithomimosaures.
 
La Charente (x2)
C’était un monde enchanté.
La Charente (x2)
Un Eden au destin brisé.

Un fléau mystérieux
S’abattit sur ce lieu
Entraînant dans la mort,
Enfouissant dans la terre
Pour plusieurs millénaires
Ces pauvres dinosaures
Saisis dans leur envol
En cette nécropole
Par le temps dérobé.
Dès lors ce Monde perdu
Fut une terre oubliée
Aujourd’hui disparue.
 
La Charente (x2)
C’était la fin d’un Paradis.
La Charente (x2)
C’était un monde englouti.
 
Mais voilà qu’un beau jour
Au hasard d’un détour
Un os fut découvert.
Une bande de passionnés
Surgit sans hésiter.
Y’a moi, y’a toi, ta mère,
Et des scientifiques,
Et y’a aussi Loïc
Avides de fossiles
Et la tête plein d’espoir
Pour retourner l’argile
Et décrypter l’histoire
De…
 
La Charente (x2)
Un passé qui va reprendre vie
La Charente (x2)
Par la paléontologie.







Les écrevisses de Louisiane

(sur la mélodie de « La Tribu de Dana » de Manau)



Ooooh,

Le vent souffle sur les vergers et les coteaux angeacais
Je jette un dernier regard sur mes soeurs, mes filles et mon marais
Ce matin comme chaque année, l’eau s’est mise à reculer
Les hommes avides de fossiles l’eau recommencent à pomper
Là, où toutes nos ancêtres, en crustacés cruelles
Après de grands batailles, se sont imposées en maîtres
C'est l'heure maintenant de défendre notre terre
Contre un groupe d’étudiants prêts à retourner la carrière
Armés de pioches, de pelles et même de binettes
Ils frappent sans relâche la glaise et nos exosquelettes
Pour y trouver tout un tas de débris et de fossiles
En vue de les disposer dans un musée en centre-ville
Avec courage, et sans la moindre faille
Nous nous battrons et détruirons toute cette maudite racaille
Car nous haïssons ces humains et nous aurons leurs crânes
Et j'espère être digne des écrevisses de Louisiane (Louisiane)

 

Dans la vallée oh oh d’Angeac(que) lalilala
Dans la vallée oh oh j'ai pu entendre les truelles
Dans la vallée oh oh d’Angeac(que)  lalilala
Dans la vallée oh oh des chants Disney continuels

 

Après quelques tentatives de sabotage de leurs drains
Toutes mes sœurs et moi pincions leurs doigts d’pieds et leurs mains

La lutte était terrible et je ne voyais que les ombres
Tranchant l'ennemi qui revenait toujours en surnombre
Mes soeurs tombaient l'une après l'autre devant mon regard
Sous le poids des pioches que possédaient tous ces thésards
Des pelles, des seaux et des truelles dans la carrière Audouin
Qui empilaient des mottes d’argile depuis l’petit matin

Comme ces jours de haine où l'crustacé s’traîne
À la limite du règne du mal et de la haine

Il fallait continuer cette lutte destructrice

Car telle était la fierté de toutes les écrevisses
La guerre a continué comme ça pendant trois semaines durant
De férocité extrême en plus d'acharnement
Fallait défendre nos glaises et notre marais sans états d’âme
Et pour toutes les lois des écrevisses de Louisiane (Louisiane)

 

Dans la vallée oh oh d’Angeac(que) lalilala
Dans la vallée oh oh j'ai pu entendre les truelles
Dans la vallée oh oh d’Angeac(que)  lalilala
Dans la vallée oh oh des chants Disney continuels

 

Au bout de la carrière on entendait le cri d'un homme
D'un chef à casquette qui rappelait toute sa horde
Avait-il compris qu'on lutterait même en hiver
Et qu'aux écrevisses de Louisiane appartenaient ces terres
Les jeunes gens repartaient,  je ne comprenais pas
Tout les efforts qu'ils avaient fait pour en arriver là
Quand mon regard se posa tout autour de moi
Y’avais des trous partout et les fossiles n’étaient plus là
Mes soeurs avaient disparu et j’étais esseulée
Car les hommes les avaient pêchées pour mieux les consommer
Je n'ai jamais compris pourquoi ces monstres m'ont épargné
De ce jour noir de notre histoire que j'ai conté
Le vent souffle toujours sur les verts coteaux charentais
Et tous ces humains ont enfin quitté mon grand marais

Je me suis reproduit par milliers pour me préparer
Au retour l’année prochaine, de ces illuminés

 

Dans la vallée oh oh d’Angeac(que) lalilala
Dans la vallée oh oh j'ai pu entendre les truelles
Dans la vallée oh oh d’Angeac(que)  lalilala
Dans la vallée oh oh des chants Disney continuels

Les écrevisses de Louisiane (Louisiane)
Se battront corps et âme

Les écrevisses de Louisiane (Louisiane)
Se battront corps et âme

Les écrevisses de Louisiane (Louisiane)

 


Paroles dédiées à ces saloperies d’écrevisses…






À nos fouilles manquées

(sur la mélodie de « A nos actes manqués » de Jean-Jacques Goldman)


Eh eh eh eh eh eh……
 
A tous mes loupés, mes ratés, mes grosses paniques
Tous les recoins qui me sont passés à côté
A tous mes fossiles manqués, mes mauvaises techniques
Au chercheur que je n'ai pas été

Aux désaccords, aux erreurs, aux contresens
A tous ces moments où j'avais cru trouver
Aux hypothèses qu’j’dis trop vite et sans aucun sens
A celles que je n'ai pas osées
Oh oh oh oh
A nos fouilles manquées


Eh eh eh eh eh eh……


Aux semaines perdues à tenter de recoller
A tous les fémurs que je n'aurais pas dû briser
A tous les os qu’j'ai pas vu tout près, juste à côté
Tout’les drouilles qu’j'aurais mieux fait d'ignorer



Au monde, aux visiteurs que je ne vois même plus
Aux traces, aux indices que je n'ai pas repérés
Tous ces dinos que d'autres ont déterré et qui me tuent
Comme autant de publis jamais grattées


Oh oh oh oh
A nos fouilles manquées

eh eh eh eh eh eh……
 
Aux bâches envolées de s'être trop-éventées
Tee-shirts et baskets crottés trop fripés
Aux caftages que j'ai pas vraiment regrettés
Aux fouilleurs qu'il fallait s’coltiner
 
A tout ce qu’on découvre enfin, mais trop tard
A tous les seaux qu'il aura fallu porter
A nos faiblesses, à  nos oublis, nos désespoirs
Aux bons points impossibles à empocher


Oh oh oh oh oh oh
A nos fouilles manquées

Eh eh eh eh eh eh……
 
A nos fouilles manquées
Eh eh eh eh eh eh……
 A nos fouilles manquées
Eh eh eh eh eh eh……
A nos fouilles manquées
 
Eh eh eh eh eh eh……


Aux bâches envolées de s'être trop-éventées
Tee-shirts et baskets crottés trop fripés
Aux caftages que j'ai pas vraiment regrettés
Aux fouilleurs qu'il fallait s’coltiner

 
A tout ce qu’on découvre enfin, mais trop tard
A tous les seaux qu'il aura fallu porter
A nos faiblesses, à  nos oublis, nos désespoirs
Aux bons points impossibles à empocher

Oh oh oh oh oh oh
A nos fouilles manquées
Eh eh eh eh eh eh……
A nos fouilles manquées
Eh eh eh eh eh eh……
A nos fouilles manquées
Eh eh eh eh eh eh……
A nos fouilles manquées

Eh eh eh eh eh eh……  

Eh eh eh eh eh eh……




Les p’tites plaques d’Angeac 

(sur la mélodie de « Les p’tites femmes de Pigalle » de Serge Lama)

 

Qu’elles s’appellent Caroline, Christophe Willem, Franklin,
Moi, c’est Renaud Bourgeais et j’aime les chéloniens.
Mais c’que j’préfère par-dessus tout !
C’est les ramasser par p’tits bouts
Dans l’argiiiile !
 
Je m’en vais déterrer des plaques pygales,
Des plaques périphériques, des plaques nuchales.
Je creuse un peu partout dans la boue charentaise
Pour trouver ces trésors, je suis vraiment balèze !
 
J’m’en vais trouver des plaques suprapygales.
C’est ma passion ! J’trouve ça vraiment génial.
Et j’suis content, j’suis content, j’suis content
J’suis content, les tortues c’est géant !
 
J’ai pour toutes ces beautés une vraie fascination,
La taille d’Archelon, les courbes d’Pleurosternon.
Et c’est avec plein de malice
Que je déterre avec délice
Solemys !
 
J’m’en vais effeuiller ses plaques costales
De toute cette argile noire toute sale.
Je m’en vais nettoyer tout son hypoplastron.
Pour en faire la plus belle je suis vraiment l’patron !
 
Je m’en vais déterrer des plaques neurales.
J’en trouve des centaines, au moins un quintal.
Et j’suis content, j’suis content, j’suis content
J’suis content, les tortues c’est épatant !
 
Je m’en vais déterrer des plaques pygales
Dans tous les recoins de la fouille d’Angeac.
Retrouver ces tortues c’est réellement ma came,
Même qu’un jour par hasard j’y perdrais peut-être mon âme.
 
J’m’en vais trouver des plaques neurales,
Des plaques suprapygales, des plaques nuchales.
Et j’suis content, j’suis content, j’suis content
J’suis content, les tortues c’est épatant !
 
Il s’en va déterrer des plaques pygales
Dans tous les recoins de la fouille d’Angeac.
Retrouver ces tortues c’est réellement sa came,
Même qu’un jour par hasard il y perdra son âme.
 
Il s’en va trouver des plaques costales,
Des plaques périphériques, des plaques neurales.
Il est content, il est content, il est content
Il est content, les tortues c’est géant !






 Angeac-Charente

(sur la mélodie de « Santiano » de Hugues Aufray)

Louis juillet 2022


C’est un fameux endroit, à l’argile brillante
Angeac ! Angeac-Charente !
Dix-huit drouilles, quatre cents copros
Je suis fier d’y être paléo
 

Tiens bon la pioche, et tiens bon la bière
Angeac ! Angeac-Charente !
Si Bill veut, toujours droit sous terre
Nous irons jusqu’au Carbonifère


Je pars pour trois semaines déterrer Mimo
Angeac ! Angeac-Charente !
D’échouer, j’avais le teint blême
En doublant le panneau d’Angoulême

 
Tiens bon la pioche, et tiens bon la bière

Angeac ! Angeac-Charente !
Si Bill veut, toujours droit sous terre
Nous irons jusqu’au Carbonifère

Hey !

On prétend que plus bas les fossiles prospèrent
Angeac ! Angeac-Charente !
On trouve l’os au fond des cuvettes
J’en ramènerai plusieurs brouettes
 

Tiens bon la pioche, et tiens bon la bière
Angeac ! Angeac-Charente !
Si Bill veut, toujours droit sous terre
Nous irons jusqu’au Carbonifère

 

Un jour je reviendrai, de cette carrière
Angeac ! Angeac-Charente !
Au musée j’irai voir l’expo
Et j’ y ajouterai des tonnes d’os


Tiens bon la pioche, et tiens bon la bière
Angeac ! Angeac-Charente !
Sous l’argile fossilifère
Nous irons jusqu’au Car-bo-ni-fère





Je te donne

(sur la mélodie de « Je te donne » de Jean-Jacques Goldman)

 

Je peux te donner des barquettes à trier

Celles qui sont pleines d’argile à détacher
Plonge-les dans l’eau et bientôt on saura

Pourquoi j’me suis esquinté les doigts

Je te donne mes drouilles, je te donne mes os
Quand tes doigts les nettoient ils redeviennent tout beaux
Des vestiges fragiles et solides à la fois
Ceux que je déterre et ceux que je broie

Je te donne toutes mes UMT
Tous ces fossiles qui sont souvent cassés
Mais entre tes doigts de fée tout sera arrangé
Tu es vraiment exceptionnel Doumé

 

Je te donne des os qui ne ressemblent à rien
Ceux que je trouve en me bousillant la main
Quelque soit leur état, quelque soit leur taille
Tu m’aides à valoriser mes trouvailles

La station de lavage est toujours très occupée
Les éponges et brosses à dents sont très vite usées
Les visites s’enchaînent et tu nettoies encore
À Angeac tu fais partie du décor

Je te donne toutes mes UMT
Tous ces fossiles qui sont souvent cassés
Mais entre tes doigts de fée tout sera arrangé
Tu es vraiment exceptionnel Doumé


Je te donne, donne, donne ce que je trouve


Je peux te donner mon butin délicat
Je te donne mes drouilles, je te donne mes os
Des ostéodermes, et même des végétaux
Ceux que je déterre et ceux que je broie

Je peux t’amener des esquilles par milliers
J’ai les fragments qu’il faut pour longtemps t’occuper
Les pièces du puzzle tu reconstitueras
Des vestiges fragiles et forts à la fois


Je te donne, ouh, je te donne
Toutes celles que je vois, celles que j’émiette, celles en bon état,
Mes plus belles pièces, mes UMT

 

Je te donne, ouh, je te donne
Toutes celles que je vois, celles que j’émiette, celles en bon état,
Mes plus belles pièces, mes UMT




Le fouilleur d'Angeac

(sur la mélodie de « Le poinçonneur des lilas » de Serge Gainsbourg)


Je suis fouilleur à Angeac.
L’un des veinards qui ne s’arrêtent pas
De creuser sans fin la terre
Avec ma truelle
Dans l’espoir fou d’y dénicher

Un fossile super stylé.

 

Et c’est dans l’trou d’à côté
Que des gars en découvrent par milliers
Pendant ce temps qu’je fais l’abruti

Au fond d’mon puit.
Paraît qu’il faut pas désespérer,
Moi je creuse sans discontinuer.

 

De l’argile, de l’argile, toujours de l’argile,

De l’argile, de l’argile, toujours pas de fossile.
Que des morceaux de bois,
Ou bien des p’tites drouilles.
De l’argile, de l’argile, toujours de l’argile,

De l’argile, de l’argile, toujours pas de fossile,
De l’argile noire, de l’argile verte,
De l’argile noire, de l’argile blanche…

 

Je suis fouilleur à Angeac.
D’autres gars auraient tué pour être là.

Je m’enfonce dans la planète,
J'ai dans la tête
Des pleins chariots remplis d’argile

J'en ramène jusque dans mon lit !

 

Et sous le ciel de Charente,

Je ne vois briller qu’la pyrite scintillante.
Parfois je rêve je divague,

Je vois des plaques,
Et sous une branche au fond d’ma fosse

Je vois enfin affleurer un os !

 

Un tibia gigantesque au cœur de l’argile,
De l’argile, de l’argile, toujours de l’argile.

Mais le tibia se broie,
Et j’vois qu’c’est du bois.
Et je reste dans mon trou à creuser l’argile,
De l’argile, de l’argile, toujours de l’argile,

De l’argile noire, de l’argile verte
De l’argile noire, de l’argile blanche…

 

Je suis fouilleur à Angeac,
Décidemment je trouve vraiment que dalle.

J'en ai marre, j'en ai ma claque
De ce désastre.

Je voudrais jouer dans la cour des grands,

Trouver quelque chose d’intéressant.

Un jour viendra j'en suis sûr
Où j’pourrais découvrir un grand fémur.
Et avant moi tout comme Churros,
J’aurai mon os !
Et moi aussi je ferai la une

Des journaux d’Marseille à Béthune.

 

De l’argile, de l’argile, toujours de l’argile,

De l’argile, de l’argile, toujours pas de fossile,
Y a de quoi devenir fou 
Et s’mettre dans un trou !
Dans un trou, dans l’argile, sous une motte d’argile,
De l’argile, de l’argile, de la bonne argile,

Et on me trouvera dans 100 000 ans,
Et je serai sorti de l’argile par des paléo très agiles,
Et je deviendrai un fossile, un beau fossile, un beau fossile





Ronan Allain du site d’Angeac

(sur la mélodie de « Les chevaliers du Zodiaque » de Bernard Minet)

Au quatre coins de la planète
Quand affleure un dino
Sans hésiter, il part en quête
Pour étudier les os.


Ronan Allain du site d’Angeac
S'en va toujours à l'attaque
En tenant une pioche bien haut
C'est la pioche du paléo !


Ronan Allain du site d’Angeac
Contre les troubles insomniaques
Garde toujours au fond d’son labo
De petits fragments d’os.


Les voyages il affectionne
Et rien ne l’effraie
Et lorsque l'heure de creuser sonne
Ronan est toujours prêt.


Ronan Allain du site d’Angeac
S'en va toujours à l'attaque
En tenant une pioche bien haut
C'est la pioche du paléo 


Ronan Allain du site d’Angeac
Contre les troubles insomniaques
Garde toujours au fond d’son labo
De petits fragments d’os.


Et quand sera rendu public
Le p’ti nom de Mimo
Au royaume des scientifiques
Il sera un héros.


Ronan Allain du site d’Angeac
S'en va toujours à l'attaque
En tenant une pioche bien haut
C'est la pioche du paléo 


Ronan Allain du site d’Angeac
Contre les troubles insomniaques
Garde toujours au fond d’son labo
De petits fragments d’os.


Ronan Allain du site d’Angeac
S'en va toujours à l'attaque
En tenant une pioche bien haut
C'est la pioche du paléooooo !


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