Aujourd'hui installation des zones de fouilles et décapage.
Dans les soucis de cette année nous n'avons pas mentionné les engins de chantier qui sont tombés en panne.
Pas de pelleteuses.
On est un peu frustrés car nous avions prévu une nouvelle zone qui nous semblait très prometteuse et que nous avions entamée l'an passé. Avec la sortie d'énormes fossiles de notre grand sauropode (coracoïde etc...). Pour le moment c'est un peu râpé. Mais on n'est pas à l'abri que les machines soient réparées d'ici à la fin de semaine prochaine.
Voilà donc l'implantation du chantier pour ce début de campagne:
Première surface
(CG-R)
Nous sommes ici au bout de l'énorme tronc d'arbre pétrifié découvert en 2013.
Le projet est d'essayer d'en trouver la suite.
Si on trouve ici sa souche on prouvera que l'arbre avait bien ses racines plantées dans cette partie du marécage et qu'il est tombé sur place.
Jean et Romain retirent la vase pour atteindre le niveau à fossiles.
Deuxième surface.
Elle se trouve dans la continuité de celle travaillée les deux années précédentes et qui a livré l'arrière crâne de sauropode et une de ses gigantesques cervicales, deux squelettes de Goniopholis presque complets, des tortues en pagaille, du classique Mimo et des ostéodermes d'ankylosaure.
C'est cette partie qui est aménagée pour recevoir le public
Et au bout là bas: la troisième surface.
Une toute nouvelle zone, pas encore exploitée.
Suspens.
Les pieds dans la gadoue, comme chaque année, il faut tout décaper.
Un an de vase à virer.
Avec ses écrevisses de Louisiane invasives.
Ensuite il faudra descendre plus profond dans les couches.
Les nouvelles recrues sont motivées.
Pas encore de signe d'usure, ça viendra.
Et déjà un premier fossile pointe le bout de sa zigapophyse.
Et attention, hein, la fouille n'a pas encore commencé !
Vertèbre dorsale de Mimo.
En haut, sur le plateau, les tentes et abris sont opérationnels.
La tente expo n'attend plus que ses visiteurs annuels.
Les conférenciers répètent leurs discours.
Quelques petites nouveautés seront présentées.
Peut-être parlerons-nous de l'endocrâne de Pépé ?
Car le saviez-vous ? Mais Pépé voyage ! Il est présenté en ce moment au congrès de l'EAVP (European association of vertebrate paleontologists) à Barcelone.
Un travail titanesque réalisé cette année, dans l'intervalle des campagnes estivales.
L'arrière crâne de notre sauropode a été remonté, scanné et est passé au synchrotron pour analyses et études fines. On a pu ainsi mettre au jour une partie de son endocrâne, le socle sur lequel reposait son cerveau !
En attendant:
A suivre !!!
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