Mais non... on n'ouvre pas un Createous-Park cet été... nous ne tenons pas à surfer sur la vague Jurrassic world.
On n'est pas comme ça !
Mais quand même... nous préférons faire attention à nos visiteurs.
Charente-Le département a décidé, cette année, de sécuriser l'accès au site de fouilles, en aménageant le chemin qui borde la parcelle principale. La carrière est aussi à présent mieux protégée des curieux.
Le bassin va être remis en eau aujourd'hui afin de rendre les couches à dinos inaccessibles.
On nous parle de construire un château là bas au bout... mais on sent la blague.
Mais que deviennent les graves tirées de la carrière
d'Angeac-Charente ?
L'entreprise Audoin et fils extrait les sables
quaternaires déposés par la paléocharente il y a quelques centaines de milliers
d'années et décapent ainsi le terrain jusqu'aux argiles à dinosaures.
Une
aubaine pour les paléontologues.
Petite visite à quelques kilomètres du célèbre site paléontologique charentais au siège de l'entreprise du carrier où sont donc traités les graves d'Angeac. Un de nos guides n'est autre que le découvreur du bone bed: Jean Pierre Paillot.
Avec nous aujourd'hui: Julien Rivière, responsable environnement au sein des carrières Audoin et Loïc H. Rechi, journaliste au magazine Snatch.
Attention aux oreilles... la machine fait un boucan infernal ! Baissez le son... ;)
Samedi 18 avril 2015, inauguration à Roc de Sers de la célèbre frise pariétale (charentaise, excusez du peu !) revenue sur son site originel... enfin, il s'agit de sa réplique parfaite !
L'original reste bien sûr au musée d'archéologie de St Germain en Laye.
Il s'agit de la plus ancienne frise sculptée par l'homme !
Réalisée par les hommes du solutréen il y a 23 000 ans, au cours du dernier maximum glaciaire.
On profite que Ronan soit là, à Angoulême, pendant cette semaine, pour aller voir l'état du terrain à Angeac.
C'est que dans un peu moins de deux mois la sixième campagne de fouilles aura officiellement commencé.
Du 6 juillet à fin juillet pour le public.
Nous, on débordera un peu comme d'habitude. ;)
L'aventure de cette année commence au laboratoire du Musée d'Angoulême avec de nouvelles découvertes, dont nous parlerons un peu plus tard... (pour les plus avides d'infos: il faudra lire le nouvel album de Mimo en juin. En sachant que ces surprises y sont juste évoquées... car les news sont tombées alors que je terminais le livre. Il a fallu rajouter une page. ) ... de nouvelles découvertes, donc, débusquées par Gilles dans les poches de sédiment, prélevées l'été dernier sur le terrain "côté Rodet" (pour ceux qui suivent: côté tortue) et sous le binoculaire.
Comme quoi, un mois de fouilles... oui... ça ne te semble peut-être pas très long, mais Ô public, tu as toujours tendance à oublier tout le travail de lavage, préparation, tri, inventaire et étude qui est fait tout au long de l'année! Souvent le travail de bénévoles passionnés (et éclairés) comme Gilles et Thierry ou fraîchement engagés comme MadgiK-Doumé.
...
On en revient à cette fin d'avril... ---> rendez-vous chez moi, à la campagne, à quelques kilomètres à peine de notre terrain d'jeux.
Gilles la bino, MadgiK-Doumé et nos paléontologues Romain Vullo et Ronan Allain sont là, affairés autour d'un cageot rempli d'os d'Angeac (lavés et triés) amené par Thierry la pioche, dont une toute petite dent de sauropode... (bébé sauro ;) ?)
Premier barbecue de l'année, entre saucisses et fossiles.
Mini vidéo:
Puis on file, comme prévu vers la carrière pour se rendre compte de l'état du chantier et commencer à réfléchir à la logistique de cette sixième campagne prochaine.
Que d'eau... que d'eau...
Mini vidéo:
J'en profite pour faire la couleur sur le croquis réalisé l'été dernier en fin de campagne.
Il sera en double page dans la partie documentaire de Mimo 2.
Bonus:
Doumé faisant le caméléon devant les panneaux présentés sur le parking visiteurs.
Certains (panneaux) ont mal vieillis... insolés.