MIMO, Hector, Pépé au Musée !
Les Os de dinos d'Angeac-Charente entrent officiellement au Musée d'Angoulême demain !
Le carton d'invitation:
Lien à cliquer pour article Charente Libre:
Article Charente Libre du 27 juin, Musée d'Angoulême: les collections dopées par les dons
Communiqué de presse
Don des collections de dinosaures
Audoin et Fils
au Musée d'Angoulême
vendredi 28 juin 2013, 17h
Lors
d’une petite cérémonie, les directeurs de la société de carriers Audoin et Fils, remettront au musée de la
Ville d’Angoulême les collections d’ossements de dinosaures leur appartenant et
provenant de la carrière de sable d’Angeac-Charente.
Bien que
certains soient encore à Paris où
l'exposition « La vie en grand » vient de fermer ses portes après
avoir accueilli 400 000 visiteurs, il sera possible de voir quelques-uns de ces
ossements (61 au total) qui appartiennent en grande partie à de grands
sauropodes.
Daté du
crétacé inférieur (130 millions d'années), la carrière d'Angeac-Charente
apparaît comme étant un des plus importants sites à dinosaures européen. (On se
souvient notamment du reportage diffusé au 20h de TF1 au mois de novembre 2010,
filmant les engins de la carrière sortant ces gros ossements du fond de l'eau.)
Une collaboration ancienne
Les
relations entre le musée et l'entreprise de carrières Audoin et Fils datent de
près de 10 ans. Les spectaculaires restes d'Éléphant antique qui ornent les
salles du musée sont aussi un don des carriers fait en 2005.
Ces
pièces vont rejoindre le fonds paléontologique charentais des collections du
mésozoïque du Musée d’Angoulême, riche d’un millier de fossiles marins mais
surtout du don du groupe Garandeau de vertébrés de Cherves de Cognac ( 1800
macro-restes et 48 000 micro-restes).
La
découverte du site d'Angeac-Charente est moins le fait du hasard que le
résultat de cette synergie entre carriers et musée qui s'est établie depuis des
années. En effet, dès qu'une découverte
est faite dans l'exploitation, le musée (et son association, le GERMA)
sont immédiatement prévenus.
Depuis, des
liens se sont noués avec l'ensemble des carriers de Poitou-Charentes grâce à
l'UNICEM (union nationale des industries des carrières et exploitants de
matériaux).
Un patrimoine fragile
Curieusement,
aucune loi sur le patrimoine ne protège les restes paléontologiques même s'il
s'agit d'exceptionnels dinosaures. On ne peut que se réjouir de l'action des
carriers qui œuvrent à la conservation de ces fossiles et qui apportent une
aide matérielle non négligeable aux recherches scientifiques.
En
donnant ces collections au Musée d'Angoulême, la société Audoin va leur
permettre d'acquérir le statut de « collections des musées de
France », les classant ainsi « trésor national » et leur
assurant inaliénabilité et imprescriptibilité. À cette protection juridique
s'ajoute le travail de conservation par
l'équipe de professionnels du musée.
L’avenir des collections
Les
fouilles du site d'Angeac-Charente vont durer au moins une décennie. Priorité
est donnée à la conservation (matérielle et juridique), au travail de restauration et à l'étude scientifique. Le devenir final de ces
collections et du travail scientifique valorisé n'est pas encore connu. Ni le
Musée d’Angoulême dans son actuelle configuration, ni aucun organisme en
Charente n’a pour l’instant la possibilité de présenter une grande exposition
permanente des découvertes charentaises de Cherves de Cognac et
Angeac-Charente.
En
concertation et en collaboration avec tous les acteurs du projet de recherche,
le jour venu, un projet de mise en valeur et une présentation permanente de
l'ensemble des collections sera envisagée sans que l'on sache à l'heure
actuelle, ni le lieu ni la forme de cette réalisation.
Ce
projet reposera alors sur des collections publiques protégées et valorisées par
des années de traitement et d'études qui permettront un programme cohérent de
présentation de ce patrimoine exceptionnel.