Bon... dans l'article "Origin and evolution of turiasaur dinosaurs set by means of a new ‘rosetta’ specimen from Spain" écrit par Rafael Royo-Torres, Alberto Cobos, Pedro Mocho et Luis Alcalá,
C'est trop tôt.
Pourtant il est plus que probable que nos sauropodes soient du clade turiasauria, et c'est bien Rafael Royo Torres qui, sur le terrain, en a confirmé l'hypothèse précédemment émise. Il faudra donc un jour étoffer le papier sur les Turiasaures, surtout que nos spécimens sont plus complets et super bien conservés.
De plus Angeac ne nous a pas encore tout révélé.
Voici donc l'article en Open access :
Résumé :
Turiasauria est un clade de dinosaures « non néosauropode eusauropode » connu depuis 2006, date à laquelle la description du Turiasaurus a été publiée. On pensait à l'origine que ce groupe, y compris Losillasaurus, était limité au Jurassique supérieur d'Espagne. Cependant, au cours de la dernière décennie, notre connaissance de cette famille s'est améliorée avec la découverte de nouveaux taxons tels que Zby du Jurassique supérieur portugais, Tendaguria du Jurassique supérieur tanzanien et Mierasaurus et Moabosaurus du Crétacé inférieur des États-Unis. Ici, nous décrivons un nouveau spécimen de Losillasaurus d'Espagne, ce qui nous permet de mieux comprendre la variation des caractères dans le squelette crânien et postcrânien. L'examen de certains sauropodes de Madagascar, et l'inclusion de certains spécimens de Turiasauria, suggèrent que ce clade pourrait avoir surgi au cours du Jurassique moyen. Selon nos résultats phylogénétiques, le spécimen trouvé au début du 19ème siècle à Madagascar est le plus ancien. Il est aussi le seul membre de Turiasauria représenté dans le Jurassique moyen à ce jour. Il se nomme Narindasaurus thevenini gen. & sp. nov .
Turiasauria est ainsi connue depuis le Jurassique moyen en Pangée, diversifié au Jurassique supérieur au Gondwana et Laurasia, et dispersé pendant le Crétacé inférieur jusqu'en Amérique du Nord.
Ce très bel article, qui prend soin de ne pas mentionner Angeac, semble une sorte d'état des lieux des fossiles ibériques, afin de faciliter la préparation du travail sur notre turiasaure charentais (travail qui se fait, il faut le dire, un peu attendre). Un grand merci aux paléontologues espagnols et portugais!
RépondreSupprimerOui... mais la publi générale est en review...
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